Goût du vin et finesse de la vie

Le nez sent le vin, le palet le déguste, le goût est une harmonie des senteurs et des sensations. Dionysos en grec ou Bacchus en latin rappelle le vin, je dirais que l'oenologie relève probablement d'eux, d'une allégorie.

Je me suis toujours posé la question : Pourquoi une science pour le vin, je suis plutôt naive, je crois que c'est pour préserver la saveur, senteur et le goût originels, qu'existe l'oenologie. Bien entendu, ce que je voulais dire avec ma question était pour la plupart, le vin est un savoir sous diverses formes, savoir-vivre, savoir-être... Effectivement, ma façon de voir est très spéciale, dire que le vin se réduit en oenologie, et que l'oenologie est une allégorie, alors que pour certains cela est une science, pour d'autres cela est un savoir, etc... Alors comment définir une connaissance du goût et du palet qui ne relèvent pas que des engrais et des choses chimiques, donc le rappel allégorique aux goûts, senteurs et émotions, revient aux mots connaissances... 

Ce que nous ressentons du vrai goût et de la vraie matière première, cela relève d'un apprentissage aussi de savoir distinguer le vin et la philosophie, et égalemment un savoir-vivre et savoir-être qui entourent l'atmosphère, mais également aujourd'hui culture bio, pour revenir à la terre saine et une agriculture responsable. Bien sûr, il faut toujours distinguer le vrai et le faux goût, aujourd'hui très commercialisé, le vrai et le faire semblant des émotions qui revient à nouveau à la qualité de la terre et de l'environnement, et à une agriculture raisonnée (produits, pesticides...) ! Tous les sensations de nos cinq et certains six sens viennent de l'innée, de l'acquis et aussi de l'être profond en nous, nos émotions. Aujourd'hui, je peux dégager une définition sur ce que c'est que l'oenologie. Cette définition est personnelle. 

Dans le même registre, j'ai connu des gens qui achètent des choses, mais qui ne comprennent rien, juste parce que cela impressionne les autres. J'ai été morte de rire avec une de mes anciennces collègues, quand j'étais stagiaire et très très jeune, on s'intéressait aux maisons d'édition. J'étais encore plus jeune qu'elle, elle venait de faire son premier CDD dans une maison d'édition, et moi j'étais une stagiaire. Nous avons bien rigolé avec une autre stagiaire, quand elle nous a raconté qu'avant, elle vendait occasionnellement des livres, et elle était tombée sur une cliente qui ne cherchait que dans la collection des Pleiades, la longueur des collections pour que cela soit harmonieux dans sa bibliothèque juste avant Noël pour étaler son savoir, mais elle ne voulait pas savoir ce qu'elle achetait, l'auteur, ce n'est pas grave, etc... Juste la longueur, c'est ce qu'elle voulait ! Ce n'est vraiment pas par méchanceté de se moquer de cette attitude, mais pour nous, cela est un sacrilège, de considérer la connaissance comme un objet inerte. Enfin, ce n'est qu'une digression, un rappel du livre au vin, du savoir en opposition à l'ignorance !

Les vraies connaissances  et savoirs restent toujours !